Le vrac en chiffres

• Un chiffre d’affaires estimé à 1,3 milliard d’euros en 2020, 3,2 milliards prévus en 2025.
  Ce chiffre n’inclut ni les fruits et légumes ni les services à la coupe.
• Un marché en croissance de 8 % ralenti par la crise sanitaire (41 % en 2019).
• Plus de 4 personnes sur 10 achètent en vrac au moins une fois par mois.
• 1 personne sur 5 est un acheteur régulier au moins une fois par semaine.
• 700 magasins spécialisés en 2021.
• Un foyer de 4 personnes jette 71 kg de déchets d’emballages ménagers plastiques par an.
• Un objectif dès 2030 de 20 % de la surface, des références ou du chiffre d’affaire en produits en vrac pour la grande distribution.

Raisons et freins de l’achat en vrac

Selon un sondage réalisé en 2021, voici les principales raisons de l’achat en vrac :

• 55 % pour réduire les déchets d’emballage (62 % chez les plus de 55 ans),
• 50 % pour limiter le gaspillage en achetant la quantité appropriée,
• 32 % pour payer moins cher,
• 25 % pour manger plus sainement,
• 20 % pour découvrir de nouveaux produits.À l’inverse, pour d’autres, le vrac présente des inconvénients non négligeables :
• 42 % car cela demande de l’organisation (prévoir ses contenants),
• 34 % pour des raisons d’hygiène,
• 30 % à cause de l’absence de produits en vrac dans les magasins fréquentés,

20 % pour la difficulté de conservation et le manque d’informations sur les produits vendus (composition, date de péremption…).

Vrac et politique

La loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire, entrée en vigueur en janvier 2021, a pour objectifs de :

•  diminuer l’utilisation des emballages, notamment ceux à usage unique,
• réduire de moitié les quantités de bouteilles plastiques mises sur le marché d’ici 2029,
• supprimer les plastiques à usage unique d’ici 2040,
• favoriser le réemploi des emballages (consignes).

Cette loi reconnaît et soutient désormais la vente en vrac des produits alimentaires et non alimentaires. La loi prévoit aussi que « tout produit de consommation courante peut être vendu en vrac, sauf exceptions dûment justifiées par des raisons de santé publique ». Il est reconnu que « tout consommateur final peut demander à être servi dans un contenant apporté par ses soins, dans la mesure où ce dernier est visiblement propre et adapté à la nature du produit acheté ».
La loi Climat et Résilience promulguée en août 2021 propose d’accélérer le développement de la vente en vrac et de la consigne du verre. Elle impose notamment qu’« au 1^er janvier 2030, les commerces de vente au détail dont la surface est supérieure ou égale à 400 m² consacrent à la vente de produits présentés sans emballage primaire, y compris la vente en vrac, au moins 20 % de leur surface de vente de produits de grande consommation, soit un dispositif d’effet équivalent exprimé en nombre de références ou en proportion du chiffre d’affaires ».

Un secteur qui s’organise

La France est le pays qui compte l’offre de vrac la plus grande au monde. Réseau Vrac est l’unique organisation professionnelle dédiée à la démocratisation du vrac en France et dans le monde. L’association a réussi à rassembler au total plus de 1900 professionnels de la filière : porteurs de projets, épiciers spécialisés, réseaux de magasins bio, fournisseurs, équipementiers, distributeurs et logiciels, etc. Réseau Vrac structure et accélère le développement de ce nouveau marché pour donner accès à une consommation durable et responsable. Il participe à la formation des professionnels afin de respecter les normes d’hygiène spécifiques à la vente en vrac.

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rendez-vous dans le CHOU 41 (IN)CONSCIENT !!!

Quel est le bilan de cette ruée vers le vrac ? Quel est la perspective d’évolution de ce secteur ? Quels sont les dessous, pas toujours verts, des produits en vrac ?